Réseau social décentralisé, le réseau social 3.0

Réseau social décentralisé, le réseau social 3.0. Un réseau social décentralisé présente-t-il des avantages par rapport au réseau social centralisé tel qu’on le connaît actuellement ?

Réseau social décentralisé

Réseau social décentralisé, est-ce que le réseau social 3.0 va supplanter les réseaux sociaux tels que nous les connaissons actuellement ?

Est-ce que les cryptomonnaies vont de plus en plus être utilisées sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter ?

Réseaux sociaux, une réalité à ne pas sous-estimer:

Les réseaux sociaux ont un impact énorme sur la vie des gens de nos jours. Beaucoup d’entre nous ne réalisent même pas la profondeur de ce phénomène. Après tout, les réseaux sociaux sont déjà l’activité la plus utilisée et la plus populaire sur Internet.

À l’heure actuelle, sur les 100 sites les plus visités dans le monde, 20 sont des réseaux sociaux classiques, et 60 autres sont socialisés à un degré ou à un autre. Plus de 80% des entreprises dans le monde utilisent les réseaux sociaux dans leur travail.

Et ce n’est pas fini, la croissance est encore au rendez-vous:

Selon les recherches, la taille du marché des médias sociaux mondiaux devrait passer de 94,83 milliards USD en 2020 à 308,96 milliards USD d’ici 2025, avec un TCAC (taux de croissance annuel composé) de 32% et plus de 4,41 milliards d’utilisateurs. Les principaux facteurs de croissance sont davantage axés sur la veille concurrentielle et l’augmentation de l’engagement des utilisateurs des médias sociaux à l’aide de smartphones.

Réseau social décentralisé, pourquoi?

En effet, les réseaux sociaux fonctionnent très bien et continuent de croître. En fait, ce n’est pas tout à fait le cas au niveau du fonctionnement.

Problème avec les réseaux sociaux centralisés

Les réseaux sociaux centralisés reposent sur des serveurs où sont stockées toutes les informations fournies par les utilisateurs. C’est ainsi que les entreprises de médias sociaux gagnent de l’argent grâce à la publicité et aux statistiques. L’exemple le plus célèbre de réseau social centralisé est Facebook.

Ils utilisent les données des utilisateurs pour connaître leurs préférences et habitudes et leur proposer des publicités ciblées. En règle générale, la plupart des services de médias sociaux sont gratuits et n’impliquent que la communication. Il faut dire qu’il y a ici quelques exceptions : par exemple, le réseau YouTube permet aux créateurs de vidéos de gagner de l’argent, mais cela nécessite plusieurs milliers d’heures de vues, des abonnés et des commissions élevées. Bref, l’utilisateur est le produit…

D’autres préoccupations majeures concernant la centralisation des médias sociaux sont :

  • Les utilisateurs sont le produit, pas le client : les médias sociaux centralisés devraient être le moyen de connecter les gens les uns aux autres, mais des entreprises comme Facebook peuvent connecter les gens mieux que tout autre service, cela a un coût : ils rassemblent des trésors de données sur les participants et utilise ces données pour vendre de la publicité ciblée.
  • Les annonceurs ne sont pas seulement des entreprises qui veulent que nous achetions leurs biens et services, mais aussi celles qui veulent que nous réfléchissions d’une certaine manière à un candidat politique ou à une question sociale afin que nous votions d’une certaine manière. Avec des applications de médias sociaux centralisées comme Facebook, Instagram, LinkedIn, Twitter et YouTube, les annonceurs sont les clients et les données des utilisateurs sont le produit.
  • Les services centralisés sont faciles à pirater : vous connaissez probablement cet argument si vous lisez sur la blockchain depuis un certain temps. Lorsqu’une entreprise utilise un stockage centralisé pour les données des utilisateurs, toute violation de ce système expose d’un seul coup d’énormes trésors de données. L’une des attaques graves lancées contre Facebook a eu lieu en 2018, lorsque l’entreprise n’a pas réussi à protéger les informations personnelles de près de 50 millions d’utilisateurs.

Par rapport aux points négatifs cités ci-dessus, les réseaux sociaux décentralisés pourraient être une solution. En effet, par définition, un réseau social décentralisé offrirait une protection bien plus grande aux utilisateurs.

Depuis de nombreuses années, les développeurs travaillent sur des alternatives décentralisées aux médias sociaux centralisés. Ces alternatives décentralisées ne sont pas détenues par de grandes entreprises. Pour cette raison, ils n’ont pas d’actionnaires dont les intérêts pourraient ne pas être alignés avec ceux des utilisateurs. Ils ne stockent pas non plus de données sur ces serveurs centralisés qui créent une cible irrésistible pour les pirates.

Mais cela est en train de changer, même les grands groupes de médias sociaux commencent à réfléchir, le meilleur exemple est Twitter.

En effet, le développeur de crypto Jay Graber a été sollicité par Twitter pour diriger une initiative visant à créer un réseau social décentralisé. La société espère qu’elle finira par créer un protocole de médias sociaux décentralisé sur lequel un certain nombre de réseaux sociaux, dont Twitter, fonctionneront. L’organisation distincte de bluesky fonctionnera de manière indépendante, mais à ce jour, elle a été financée et gérée en grande partie par les employés de Twitter.

Certains réseaux sociaux tentent la décentralisation en commençant par intégrer des éléments de la DeFi, comme un token natif, sur leur réseau, comme c’est le cas avec Facebook et son propre stablecoin, DIEM.

La tendance à la décentralisation et/ou à l’intégration d’éléments décentralisés comme la cryptomonnaie fait partie intégrante des projets à courts termes des plus grands réseaux sociaux et n’intéresse donc pas seulement que les nouveaux projets.

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